dimanche 20 mai 2007

SDF : Solidarité - Dignité - Fraternité ?

Sous le regard de la Tour Eiffel, Paris est si majestueuse, si belle, mais il ne faut pas se tromper, la pauvreté est là ; Au détour d’une rue, nous retournons à la dure réalité de ce siècle et celui de bien d’autre, la pauvreté (Paris n’y échappe pas !). Depuis 2001, rien n’a changé, les personnes confrontées à l’errance sont de plus en plus nombreuses ! Et malheureusement les enfants sont de plus en plus touchés… En effet depuis 2001, nombres d’associations caritatives lancent des messages d'alerte sur la multiplication des SDF, pas seulement « adulte » mais aussi « enfant ».

Les associations et les travailleurs de l’insertion demandent des mesures d’urgence immédiates. Or, M. Fillon semble seulement pour l’instant faire le tour de Paris, mais ne propose rien de concret pour ces personnes qui n’attendent qu’une chose, que la société ne les abandonne pas en chemin. Dure épreuve que ce gouvernement de droite a à faire… Gouvernement qui n’est aucunement dans l’optique d’aider les plus démunis, car on leur dit « travailler plus, pour gagner plus » (comment ces personnes pour t-elles travailler si elles n’ont déjà pas de logement ?). Or, la réalité est tout autre. À Paris, des familles entières vivent dans la rue et des centaines de mineurs, enfants et adolescents, en sont réduits à la survie quotidienne. Est ce normal au XXIème siècle ? Qui plus est en France ?

Ce phénomène des enfants à la rue est à la fois complexe, en pleine explosion et dramatique. Le constat que l’on peut faire c’est que les enfants sont de plus en plus nombreux à dormir en squat ou bien à passer la journée à errer dans les rues et les métros avec leurs parents, entre deux hébergements nocturnes. Le phénomène est également nouveau car la présence de ces enfants dans la rue est le signe le plus scandaleux de l’augmentation récente du nombre de familles en errance. Ces familles dans la rue peuvent parfois et même souvent s’expliquer du fait des politiques restrictives menées par les bailleurs sociaux ; ayant pour conséquence directe et souvent durable, d’enfermer ces familles dans une spirale infernale de l’urgence.

Force est de constater que la situation est dramatique ! Il est n’inacceptable que des enfants, mais plus largement que des personnes dorment dans la rue dans l’indifférence la plus totale ; et ce n’est pas un droit opposable au logement qui pourra tout régler… Ce n’est qu’en réglant le problème en profondeur et non en cachant la forêt que notre société sera plus juste.

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