
Le Mardi 19 juin 2007, le gouvernement a rendu public son avant projet de loi « portant organisation de l’université nouvelle ». Soumise au CNESER ce vendredi dernier (22 juin), cette loi sur l’autonomie des universités, considérée comme « la plus importante de la législature » par le Premier Ministre, devait être présenté le 27 juin au conseil des Ministres afin d’être votée au Parlement en juillet. Mais, ce texte sera finalement pas présenté tout de suite…
Concernant, le texte en lui-même, il semble selon le CNESER qu’il soit « inacceptable en l’état »…Rappelons alors les choses…Il faut bien noter qu’aucune réelle concertation n’a été engagée puisque le texte vient seulement d’être rendu public. Pire, le Gouvernement a accéléré le calendrier en convoquant une semaine à l’avance le CNESER pour se prononcer sur une loi que ses membres découvrent trois jours avant. N’est-ce pas, un signe de passage en force ? Par ailleurs, l’UNEF comme la FSU sont largement favorables à une réforme de l’enseignement supérieur, mais il semble qu’en l’espèce ce projet de corresponde aucunement aux aspirations d’un service public égalitaire et permettant la réussite de TOUS !
Ce projet du gouvernement entend incarner le « grand soir » de l’autonomie des universités, selon l’UNEF, le syndicat majoritaire. Sarkozy le présente comme la solution aux problèmes des universités, mais ils serait bien simpliste de faire cette réduction des problématiques universitaires aux simples questions de pilotage. En effet, L’enseignement supérieur souffre depuis bien longtemps d’un manque de moyens ; et il faut bien comprendre que seul une réforme des premiers cycles universitaires et de l’aide sociale aux étudiantes aujourd’hui insuffisantes et inadaptées pourra permettre de démocratiser l’enseignement supérieur et donc de permettre à tous la réussite au sein de l’Université. Il ne s’agit pas d’une simple réforme de gestion qu’il faut faire, mais bien une réforme dans le sens d’un service public de réussite pour tous ! Et non ce que nous propose Sarkozy avec son autonomie à la carte.

En effet, cette loi entend instaurer une autonomie à la carte, au sein de laquelle l’Etat pourra transférer certaines compétences en matière de globalisation du budget, de ressources humaines ou de propriété du patrimoine immobilier aux universités qui en font la demande. Ce favorisera les inégalités déjà existantes et conduira inévitablement à la mise en place d’universités à plusieurs vitesses et au désengagement de l’Etat en termes financiers voir aussi en termes de pilotage.
Qui dit l’autonomie, dit démocratie universitaire ; or, il semble que le gouvernement ne soit pas de cet avis étant donné qu’il réduit drastiquement la représentation de la communauté universitaire. Et en particulier celle des étudiants, au sein de CA à vingt membres et aux compétences élargies. En écartant à tout prix la communauté universitaire de la direction des universités, c’est l’objectif même d’une meilleure gouvernance qui est remis en cause. Les étudiants sont pourtant au centre du service public d’enseignement supérieur et sont les premiers concernés par les politiques universitaires. Le gouvernement Fillon exclus les étudiants des instances.
Par ailleurs ce texte instaure une sélection à l’entrée du Master, alors le non-sens pédagogique se fait sentir, ici, car quelqu’un qui possède une Licence ne pourra pas forcément accéder en Master, pourtant suite logique de la Licence… De plus, cette poursuite d’étude dans la continuité de la Licence doit être un droit pour tous les étudiants, surtout que l’OCDE ne cesse de dire que la France est le vilain petit canard en termes de diplômé BAC+4. Pire encore, toute sélection accroît la sélection sociale, ainsi, par exemple les étudiant salarié ou rencontrant des difficultés financières seront exclues, car rencontreront plus de difficultés qu’un autre pour franchir la barrière sélective !
Bref, ce projet ne remplit aucun objectif d’amélioration de la gouvernance qu’il s’était fixé, mais pire encore il ne fait qu’entériner et même encourager les inégalités entre établissements et leur mise en concurrence. L’Etat ne fait qu’accentuer son désengagement et ne joue donc plus son rôle afin de garantir l’égalité sur le territoire et la défense du service public.
Concernant, le texte en lui-même, il semble selon le CNESER qu’il soit « inacceptable en l’état »…Rappelons alors les choses…Il faut bien noter qu’aucune réelle concertation n’a été engagée puisque le texte vient seulement d’être rendu public. Pire, le Gouvernement a accéléré le calendrier en convoquant une semaine à l’avance le CNESER pour se prononcer sur une loi que ses membres découvrent trois jours avant. N’est-ce pas, un signe de passage en force ? Par ailleurs, l’UNEF comme la FSU sont largement favorables à une réforme de l’enseignement supérieur, mais il semble qu’en l’espèce ce projet de corresponde aucunement aux aspirations d’un service public égalitaire et permettant la réussite de TOUS !
Ce projet du gouvernement entend incarner le « grand soir » de l’autonomie des universités, selon l’UNEF, le syndicat majoritaire. Sarkozy le présente comme la solution aux problèmes des universités, mais ils serait bien simpliste de faire cette réduction des problématiques universitaires aux simples questions de pilotage. En effet, L’enseignement supérieur souffre depuis bien longtemps d’un manque de moyens ; et il faut bien comprendre que seul une réforme des premiers cycles universitaires et de l’aide sociale aux étudiantes aujourd’hui insuffisantes et inadaptées pourra permettre de démocratiser l’enseignement supérieur et donc de permettre à tous la réussite au sein de l’Université. Il ne s’agit pas d’une simple réforme de gestion qu’il faut faire, mais bien une réforme dans le sens d’un service public de réussite pour tous ! Et non ce que nous propose Sarkozy avec son autonomie à la carte.

En effet, cette loi entend instaurer une autonomie à la carte, au sein de laquelle l’Etat pourra transférer certaines compétences en matière de globalisation du budget, de ressources humaines ou de propriété du patrimoine immobilier aux universités qui en font la demande. Ce favorisera les inégalités déjà existantes et conduira inévitablement à la mise en place d’universités à plusieurs vitesses et au désengagement de l’Etat en termes financiers voir aussi en termes de pilotage.
Qui dit l’autonomie, dit démocratie universitaire ; or, il semble que le gouvernement ne soit pas de cet avis étant donné qu’il réduit drastiquement la représentation de la communauté universitaire. Et en particulier celle des étudiants, au sein de CA à vingt membres et aux compétences élargies. En écartant à tout prix la communauté universitaire de la direction des universités, c’est l’objectif même d’une meilleure gouvernance qui est remis en cause. Les étudiants sont pourtant au centre du service public d’enseignement supérieur et sont les premiers concernés par les politiques universitaires. Le gouvernement Fillon exclus les étudiants des instances.
Par ailleurs ce texte instaure une sélection à l’entrée du Master, alors le non-sens pédagogique se fait sentir, ici, car quelqu’un qui possède une Licence ne pourra pas forcément accéder en Master, pourtant suite logique de la Licence… De plus, cette poursuite d’étude dans la continuité de la Licence doit être un droit pour tous les étudiants, surtout que l’OCDE ne cesse de dire que la France est le vilain petit canard en termes de diplômé BAC+4. Pire encore, toute sélection accroît la sélection sociale, ainsi, par exemple les étudiant salarié ou rencontrant des difficultés financières seront exclues, car rencontreront plus de difficultés qu’un autre pour franchir la barrière sélective !
Bref, ce projet ne remplit aucun objectif d’amélioration de la gouvernance qu’il s’était fixé, mais pire encore il ne fait qu’entériner et même encourager les inégalités entre établissements et leur mise en concurrence. L’Etat ne fait qu’accentuer son désengagement et ne joue donc plus son rôle afin de garantir l’égalité sur le territoire et la défense du service public.
6 commentaires:
Et bien il semble que le ministre des Universités, Nicolas Sarkozy, vous ai donné satisfaction sur les points qui fachent...vous allez devoir dire oui a une réforme ça va vous faire tout drole !
Mais tel que je vous connais vous allez trouver autre chose pour pouvoir contester !
Attend, cette réforme reste encore a amender sur certain point!! Mais, nous pensons que nous avons "sauvé"une grande partie de notre identité universitaire et aussi notre service public. Reste encore à voir les différents chantiers qui seront bientô^t ouvert...
Bon mon cher michaël il va falloir nous remettre ça à jour...
Oula ça commence à sentir le renfermé ici...ce blog serait-il laissé à l'abandon ?
Mais où est donc son propriétaire?
Hé OH ya quelqu'un ???
MI-CHA-EL ???
Bonnes vacances
fansolo.fr
...
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