lundi 5 novembre 2007

La France va mal ...

REUTERS


En ce début de mois de novembre, plus rien ne va en France. En effet, nous passons d’affaire des plus douteuses (Affaire UIMM), au scandale de l’augmentation du président de la République, mais aussi e surtout, l’affaire de l’Arche de Zoé ! Enfin, que penser de tout ça…


Revenons alors à la première préoccupation des Français : le pouvoir d’achat. Eh oui, le pouvoir d’achat, celui dont on dit qu’il ne baisse pas ; or, on le voit, ces études sont loin de la réalité, ou plus vraisemblable, elles ne prennent pas en compte assez de critères permettant d’être juste.
Bref, on ne peu pas nier que les français on un pouvoir d’achat bien en deçà de leurs exigences. Et pour cause, un jeune de 25 ans avec Bac+3, salarié depuis deux ans dans une entreprise gagne en moyenne 1 300 euros brut, soit la modique somme de 1 100 euros. Alors, quand, on étend que M. Sarkozy, pour son argent de poche, il lui faut 19 000 euros pas mois… c’est un peu dure à avaler ! Surtout, quand celui-ci n’a pas de frais (loyer, nourriture, « maison de campagne », électricité – gaz etc.). Ah, j’avais oublié, il a les études de ses enfants à payer… Mais, alors, une famille ayant un enfant dans le secondaire, et un autre à l’Université et gagnant par mois 4 000 euros, comment fait-elle, sachant qu’elle, elle a des charges ?!?

La pilule est donc difficile à avaler quand on galère pour boucler le mois.



Plantu, Le Monde du mardi 6 novembre


À côté de cette polémique, il y a cette fameuse affaire de l’Arche de Zoé (du fait de Kouchner et de son droit d’ingérence ?). Que dire, que notre Nicolas national « a sauvé » nos journalistes… Cependant, a en croire les dernière révélation, cette affaire est encore plus douteuse, et malsaine que prévue… En effet, les responsables de l'association française l'Arche de Zoé ont «menti à tout leur staff» sur leur objectif d'évacuer 103 enfants du Tchad vers la France, a affirmé aujourd’hui l'un des trois journalistes français libérés hier.

«Ils avaient plus de 100 personnes travaillant pour eux. Jamais ils n'ont affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes», explique-t-il. «Ils ont quand même menti à tout leur staff», a-t-il ajouté.

Mais, selon Eric Breteau (le président de l'association), «le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad». Bref, selon lui, on a le droit de tout, même contre le respect du droit international…
En somme, on n’a pas fini d’entendre parler de l’arche de Zoé, mais espérons simplement, que ces ressortissants français soient jugés en France et non au Tchad !

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