
« J’ai vraiment envie de me battre pour cette loi! Même si je dois affronter des militants d’extrême gauche, fascistes qui me suivent le soir, jusqu’au bas de chez moi…» (Morgane, militante de l’UNI à Orléans)
Que penser de ce que cette jeune fille dit… Mise à part son insouciance, sa naïveté et surtout son manque d’Histoire et de culture général qui semblent mettre à mal les objectifs de l’Université. En effet, un cours d’Histoire ne serait pas sans lui rappeler qu’il existe une certaine différence notable entre la gauche et le fascisme. Bref, cet article est destiné à tous et surtout à ceux qui doute du danger notable qu’est cette loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), nommé communément loi Pécresse.
Par ailleurs avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais, seulement rappeler que les étudiants qui sont en grève, contre cette loi ou bloquant leur Université ne sont pas d’horrible gauchiste, méchant, violent et anti-démocratique !

LE DANGER DU DÉSENGAGEMENT DE L’ETAT
La volonté de cette loi est de donner, dans un délai de 5 ans, à toutes les universités une autonomie, leurs permettant de gérer leur budget notamment. Ainsi, premier problème celui bien évidemment du désengagement de l’Etat ; Etat qui sans nul doute en profitera pour se retirer au profit d’investissement privé non contrôlé ! Notre chère Ministre, essaie de discréditer les mouvements actuels en disant sur tous les médias qu’ « avec 1 milliard d’euros supplémentaires pour l’université dans le budget 2008, l’Etat n’a jamais fait un tel effort ». Cependant à bien y regarder de plus près on s’aperçoit que tout n’est que mensonge de la part du gouvernement. En effet, il apparaît que pour l’essentiel, il s’agit de retard de paiement, crédits d’impôts… Autrement dit, il s’agit bien d’un désengagement de l’Etat dans un service public dès plus essentiels qu’est l’Enseignement !
Autre danger inhérent celui des Universités à deux vitesse. On ne peut que constater qu’il existe déjà de grosse disparité entre Université Parisienne (Paris 1, 2 etc) et les Universités de province. L’autonomie va amplifier ce constat, même si sous la pression de la première organisation étudiante française, l’autonomie qui devait être optionnelle, sera au final pour toutes… Cependant, ceci ne va pas permettre d’endiguer le fossé se creusant. Il y aura sans doute tendance au développement de filière courte et productive dans les petites universités manquant de moyen, tandis que les puissantes Universités pourront faire fasse plus facilement.
Un risque aussi, celui de la suppression de certaine filière dans certaine Université. Ainsi, les filière non-productives, c’est-à-dire non-rentables car ne pouvant produire de richesse directement sont en péril.
Qui dit autonomie dit augmentation des frais d’inscription. Le détracteur de cette vision diront que la loi énonce qu’il sera fait un contrôle pour éviter toute augmentation des frais d’inscription. Or, comme tout le monde le sait, les Universités font déjà appel aux « magnifiques frais d’inscription illégaux » ! Par ailleurs, à voir chez nos voisons, comme l’Angleterre, où les frais d’inscription sont exorbitants, obligeant alors les étudiants à contracter des prêts. Or, dans la tradition chrétienne qui jusqu'à nouvel ordre est la notre, s’oppose à cette vision anglo-saxonne du prêt à tout va. En effet, il n’est pas concevable qu’un étudiant au sortir de ses études est déjà un emprunt (du fait des ses études) à rembourser !
UNE DÉMOCRATIE EN DANGER
De surcroît, cette loi met en danger la démocratie universitaire, dans le sens où elle réduit de manière drastique les « pouvoirs » des étudiants et renforce de manière exagéré les pouvoirs des présidents d’Université (droit de veto sur les nominations, distribution de primes, etc). Ces derniers alors de véritables patrons.
UNE SÉLECTION DISSIMULÉE
Ce rêve de tous les présidents d’Université, celui qui leurs permettraient comme pour l’Université Paris-Dauphine de choisir que les meilleurs élèves, semble se profiler avec se système d’orientation active et ces possibles abus. Orientation active qui sans nul doute ne fera qu’aggraver les inégalités sociales…
Que penser de ce que cette jeune fille dit… Mise à part son insouciance, sa naïveté et surtout son manque d’Histoire et de culture général qui semblent mettre à mal les objectifs de l’Université. En effet, un cours d’Histoire ne serait pas sans lui rappeler qu’il existe une certaine différence notable entre la gauche et le fascisme. Bref, cet article est destiné à tous et surtout à ceux qui doute du danger notable qu’est cette loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), nommé communément loi Pécresse.
Par ailleurs avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais, seulement rappeler que les étudiants qui sont en grève, contre cette loi ou bloquant leur Université ne sont pas d’horrible gauchiste, méchant, violent et anti-démocratique !

LE DANGER DU DÉSENGAGEMENT DE L’ETAT
La volonté de cette loi est de donner, dans un délai de 5 ans, à toutes les universités une autonomie, leurs permettant de gérer leur budget notamment. Ainsi, premier problème celui bien évidemment du désengagement de l’Etat ; Etat qui sans nul doute en profitera pour se retirer au profit d’investissement privé non contrôlé ! Notre chère Ministre, essaie de discréditer les mouvements actuels en disant sur tous les médias qu’ « avec 1 milliard d’euros supplémentaires pour l’université dans le budget 2008, l’Etat n’a jamais fait un tel effort ». Cependant à bien y regarder de plus près on s’aperçoit que tout n’est que mensonge de la part du gouvernement. En effet, il apparaît que pour l’essentiel, il s’agit de retard de paiement, crédits d’impôts… Autrement dit, il s’agit bien d’un désengagement de l’Etat dans un service public dès plus essentiels qu’est l’Enseignement !
Autre danger inhérent celui des Universités à deux vitesse. On ne peut que constater qu’il existe déjà de grosse disparité entre Université Parisienne (Paris 1, 2 etc) et les Universités de province. L’autonomie va amplifier ce constat, même si sous la pression de la première organisation étudiante française, l’autonomie qui devait être optionnelle, sera au final pour toutes… Cependant, ceci ne va pas permettre d’endiguer le fossé se creusant. Il y aura sans doute tendance au développement de filière courte et productive dans les petites universités manquant de moyen, tandis que les puissantes Universités pourront faire fasse plus facilement.
Un risque aussi, celui de la suppression de certaine filière dans certaine Université. Ainsi, les filière non-productives, c’est-à-dire non-rentables car ne pouvant produire de richesse directement sont en péril.
Qui dit autonomie dit augmentation des frais d’inscription. Le détracteur de cette vision diront que la loi énonce qu’il sera fait un contrôle pour éviter toute augmentation des frais d’inscription. Or, comme tout le monde le sait, les Universités font déjà appel aux « magnifiques frais d’inscription illégaux » ! Par ailleurs, à voir chez nos voisons, comme l’Angleterre, où les frais d’inscription sont exorbitants, obligeant alors les étudiants à contracter des prêts. Or, dans la tradition chrétienne qui jusqu'à nouvel ordre est la notre, s’oppose à cette vision anglo-saxonne du prêt à tout va. En effet, il n’est pas concevable qu’un étudiant au sortir de ses études est déjà un emprunt (du fait des ses études) à rembourser !
UNE DÉMOCRATIE EN DANGER
De surcroît, cette loi met en danger la démocratie universitaire, dans le sens où elle réduit de manière drastique les « pouvoirs » des étudiants et renforce de manière exagéré les pouvoirs des présidents d’Université (droit de veto sur les nominations, distribution de primes, etc). Ces derniers alors de véritables patrons.
UNE SÉLECTION DISSIMULÉE
Ce rêve de tous les présidents d’Université, celui qui leurs permettraient comme pour l’Université Paris-Dauphine de choisir que les meilleurs élèves, semble se profiler avec se système d’orientation active et ces possibles abus. Orientation active qui sans nul doute ne fera qu’aggraver les inégalités sociales…
6 commentaires:
ton article bien que très intéressant me pose quelque problème. tout d'abord je pense que la photo n'a rien à faire ici ci ce n'est mettre un visage sur une personne qui je pense ne souhaite pas trop voir sa tête ici. enfin c'est mon avis.
ensuite concernant cette loi. je ne la trouve pas fondamentalement mauvaise. oui il y a forcément un risque de concurrence mais je pense que l'étudiant sera au contraire gagnant dans l'histoire. Le niveau de la fac à l'heure actuelle est, il faut le reconnaître, pourri. il suffit de voir qui entre un major de promo à l'université et un 10ème d'une école d'ingé sera embauché en premier... les entreprises sont de plus en plus liés à la fac car tout simplement à la sortie on va travailler de plus en plus en entreprise plutot qu'en recherche.
De plus la possibilité que les entreprises donnent de l'argent et je pense une très bonne chose. En effet une salle de chimie, physique ou informatique coûte des dizaines de milliers d'euros et si une entreprise peut par son investissement apporter ce genre de matériel on travaillera dans de meilleurs conditions. et l'Etat dans tout ça ? l'état continuera toujours à payer mais il faut vraiment faire un vrai pont entre l'entreprise et l'université. La réalité économique est là. on va travailler dans des entreprises.
Concernant certaines fillières bouchés il faut reconnaître que c’est stupide de former des gens qui vont attérir à l’ANPE. A un moment donné faut dire stop ça devient n’importe quoi on a pas le droit d’envoyer des gens au casse pipe. Certes on a le droit d’étudier ce qu’on veut mais l’université à le devoir de ne pas envoyer les gens directement à l’ANPE.
Enfin deux petites remarques totalement personnelles. Tu dis à un endroit : « Or, dans la tradition chrétienne qui jusqu'à nouvel ordre est la notre, s’oppose à cette vision anglo-saxonne du prêt à tout va. » j’avoue que cette phrase me dérange beaucoup surtout quand le titre de ton prochain paragraphe s’appelle « la démocratie en danger ». la religion n’a ici strictement rien à faire dans ton explication qui de plus est totalement fausse. Ce n’est pas la religion chrétienne qui s’oppose à la vision du prêt à tout va, qui par ailleurs est pratiquement tout aussi répandu ici que en angleterre. Mais c’est bien une éducation laïque qui pousse justement à rendre une éducation gratuite et non payante.
Toujours en rapport avec le titre « démocratie en danger », il faut rappeler qu’on a entendu de belles « conneries » à l’assemble générale du 14 novembre dernier à l’UFR de lettres d’Orléans. Puisqu’on a eu le droit à « le vote à bulletin secret c’est pas démocratique », « avec le vote à bulletin secret il y aura des fraudes » et j’en passe. Or notre démocratie et de façon général un des critères d’un vote pour les nations unis, est le vote à bulletin secret qui garanti déjà l’anonymat pour le votant et surtout moins de fraudes. Quand on voit que pour le vote entre les deux premières questions il y a eu 100 personnes qui sont apparus en plus soit pratiquement 20% de votant en plus en 2 min, on peut se poser beaucoup de questions sur la démocratie à Orléans…
Enfin pour parler de droit il serait important de rappeler que le droit à l’éducation est un droit se trouvant dans la déclaration universelle des droits de l’homme signé par la France en 1948 à l’ONU. Le droit de grève est aussi un droit. Mais aucune personne ne peut priver une autre personne de ces droits fondamentaux sans un procès juste et impartial. Or ici avec les blocages on supprime le droit aux étudiants d’accéder à l’éducation.
Ce commentaire n’engage que moi et reflète mes opinions sur ce mouvement et cette loi et en aucun cas mes opinions politiques qui n’ont rien à faire dans un tel débat.
je vais te répondre en plusieurs fois.
D'une part concernant, la trad chrétienne, c'est peut être le fait que tu n'es jms étudier l'histoire des droits des obligations ou peut être ne sais tu pas que la prohibition du prêt vient de l'Eglise... Bref, je parlais, du prêt en général et du fait que celui-ci est vue dans notre tradition comm qq chose d'inégalitaire et disproportionné !
Concernant la Fac d'orléans.
Jusqu'à nouvel ordre, je ne suis plus étudiant à l'Université d'Orléans, donc, je ne sais que peu de chose sur ce qui peut se passer. Donc, l'histoire sur les eventuels fraudes...je ne sais pas...Par ailleurs, concernant le vote à bulletin secret, il s'agit d'un débat plutôt ancien concernant son caractère plus ou moins démocratique par rapport au vote à main levé. bref, pour ma part je pense qu'il faut assumer ses choix, mais il est vrai que le vote à bulletin secret permet certes d'éviter des pressions mais n'empêche aucunement les fraudes !
Concernant ton dernier §. Le droit de grève est certes mentionné dans la Constitution, mais aussi dans la Convention n°87 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) adoptée par la Conférence internationale du Travail (CIT) on 1948 à San Francisco.
Concernant, la photo, je pense que cette personne se doit d'assumer pleinement ces propos, notamment concernant, le fascisme de la gauche ! Et puis, si elle ne souhaite pas voir ça tête ici, je l'invite sincèrement à me faire parvenir un mail (directement ou par l'intermédiaire de Romain).
Je crois que Morgane n'est pas du tout dérangé de voir sa photo partout mais je suis quasiment certain qu'elle méconnait l'existence de ce blog dont l'auteur, je l'atteste, n'est ni méchant ni violent (quoique;) ). Par contre Michael est toujours plus prompt a voir les défauts de démocratie chez les autres que ds sa famille politique, c'est dommage! Mais bon ces attaques s'adressaient à l'extrème gauche donc je ne vois pas pourquoi tu te sens visé^^
Concernant le vote à bulletin secret c'est risible de nier ses vertus démocratiques.
Pour le reste, c'est l'argumentation typique de l'UNEF donc inutile de répondre.
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